(Agence Ecofin) – Pour développer le .dz, les obstacles les plus difficiles à franchir sont sans doute les délais actuels d’enregistrement − et la paperasserie qui va avec −, et surtout le coût du service: il oscille entre 30000 et 110000 dinars par an pour chaque adresse en .dz (entre 394 et 1445 dollars). C’est, il faut le reconnaître, bien moins attractif que les 10 dollars ou moins demandés pour des noms en .com, .net, .org, etc., ou même pour d’autres noms de domaines nationaux d’autres pays.
En Afrique, les noms de domaines nationaux ne semblent pas très prisés par les éditeurs de sites web, si l’on s’en tient aux chiffres connus sur le volume des enregistrements. Les autorités algériennes en sont conscientes. Constatant le peu d’engouement pour l’extension .dz, relative à l’Algérie (à peine 4000 noms de domaines utilisant cette extension), elles ont mis en œuvre le plan « e-Algérie 2013 » dont l’un des objectifs est d’« améliorer la visibilité de l’Algérie sur Internet à travers une gestion efficace du nom de domaine .dz ». Le but décliné est de porter le nombre de noms de domaines .dz à un million d’enregistrements d’ici 2013.
Réaliser cette ambition ne sera pas facile si l’on sait que, mathématiquement, cela revient à enregistrer 58 domaines par heure d’ici l’échéance fin 2013. Rien à voir avec la moyenne de deux domaines enregistrés quotidiennement aujourd’hui.
En outre, commente le site Maghrebemergent.com, « aucun site algérien dans le domaine des libertés civiles et politiques ne verra le jour en .dz tant que ses promoteurs auront la crainte de subir les foudres de la censure ».
source Agenceecofin.com