Poker en ligne: noms de domaines de la discorde

On aurait pu titrer ce papier par un grand « Les noms de domaines qui dérangent les sites de poker en ligne » ou « haro sur les noms de domaines des salles de poker en ligne ». En effet, les salles de poker en ligne se lancent à la chasse des détenteurs de noms de domaines portant leur marque. Ainsi, les internautes qui ont acheté des noms de domaines portant des marques de poker se voient prier de les ranger au placard sous peine de poursuite. Autant dire que les salles de poker ne rigolent pas avec ces opportunistes qui essaient d’entrer dans la brèche grâce à des mots clés intégrés directement dans les noms de domaines et souvent recherchés par les internautes. A croire que les salles de poker en ligne ne souhaitent pas que les affiliés exploitent leur nom en se faisant de l’argent sur leur dos. Ainsi, cette interdiction laisse le champs libre en terme de référencement aux salles de poker qui privent l’exploitation de leur noms par une ribambelle de webmasters. Pourtant, à qui profite ce système qui n’est pas un crime? On aura tendance à dire à la salle de poker en ligne et à l’affilié puisque l’utilisation du nom de domaine est exploitée par le webmestre mais mettant en avant seulement la salle de poker en ligne. Mais les rooms ne le voient pas d’un bon oeil sous prétexte que la marque leur appartient et donc les webmasters sont tenus à ne pas exploiter leur nom. Décidément, les salles de poker trouvent toujours des moyens de priver certains webmasters de leur revenu à cause de noms de domaines problématiques.

La salle de poker en ligne PKR se livre à une chasse aux webmasters qui ont dans leur nom de domaine le mot « Pkr« . De nombreux webmasters se sont vus intimer l’ordre de ne plus utiliser tout site portant la marque « Pkr » dans le nom de domaine. Contactés de manière « gentille », ces webmasters sont prévenus que des poursuites peuvent être engagées contre eux en cas de non respect des termes et conditions de la room. Même les sites faisant la promotion uniquement de Pkr ne peuvent garder leurs noms de domaines. Pkr est un exemple parmi tant d’autres et tous les autres domaines d’activité du jeu sont concernés: pari sportif et course hippique inclus. Les salles de poker en ligne trouvent toujours des astuces pour préserver leur marque ou encore pour ne pas payer les affiliés. Certaines salles exigent que les joueurs ayant téléchargés le logiciel provenant d’un affilié se doivent de faire un premier dépôt durant un certain laps de temps. Une fois cette période dépassée, le coût par acquisition (CPA) prévu pour l’affilié n’est pas payé. Ou bien les affiliés sont priés de lire attentivement les conditions de chacune des rooms en matière de référencement. Par exemple, Winamax.fr impose à toute personne souhaitant faire la promotion de Winamax.fr de se plier à ses conditions comme « Les keyworders, le site Under, le clic de validation, le cashback (et toute forme d’incentive) ne sont pas autorisés. Il est expressément interdit de déclarer qu’il existe un avantage particulier à s’inscrire à travers son lien de tracking. Il est interdit d’optimiser le référencement naturel de son site dans les moteurs de recherche sur les mots clés « Bonus winamax », « Télécharger winamax » ou « Code winamax » (il est expressément interdit, par exemple, de mettre ces expressions dans les balises). Ceci n’est qu’un échantillon de règles imposées à la communauté des webmasters faisant la promotion des rooms légales en France. Les salles de poker en ligne sortent gagnantes de ces promotions provenant de websmaters se dévouant pour des salles dont la concurrence est féroce et qui devraient faire preuve de plus d’ouverture à l’encontre de ceux qui leur apportent du trafic.

Alors que des millions d’euros sont dépensés chaque mois en publicité, voilà que les salles de poker en ligne sont en mode « cost killer » (lire article Jeux en ligne: Cost killing chez les opérateurs) version Michael Boukobza, surnommé « Bazooka », pour son grand nettoyage au journal Le Monde. A croire que les bandes dessinées d’Oncle Picsou sont les livres de chevet des affiliates managers et autres directeurs marketing des sites de poker en ligne. Si les salles de poker misaient sur l’affiliation, il est évident que les coûts seraient dérisoires ) comparaison d’un spot publicitaire avant le JT de David Pujadas qui coûtent le tapis de la table ( à défaut de la peau du « vous m’avez compris »…). Certes, l’audimat d’une publicité à la télévision n’est pas la même qu’un guide de poker en ligne mais cet investissement représenterait le paiement de centaines d’affiliés sur plusieurs mois. Espérons que ce papier soit lu par les têtes pensantes des salles de poker en ligne qui devraient réajuster leur stratégie en lâchant plus de leste à des guides de poker dévoués et passionnés par leur métier en apportant une information pragmatique pour les amoureux du poker. Termes et conditions à suivre.

Source: PokerenligneNews.com