USA : Le registrar GoDaddy ne serait finalement plus à vendre

GoDaddy, le premier bureau d’enregistrement de noms de domaine au monde, ne sera finalement pas vendu. Son fondateur et unique actionnaire, Bob Parsons, semble s’être ravisé. Mais pour quelle raison ?

Ce devait être l’un des gros deals dans le secteur IT ces prochains mois. Mais à en croire le Wall Street Journal, les enchères pour acquérir le bureau d’enregistrement de noms de domaine américain GoDaddy n’iront pas à leur terme.

Le fondateur de l’entreprise, l’emblématique Bob Parsons, réclamait, selon diverses sources, près de deux milliards de dollars pour vendre sa société.

Cela n’aurait pas empêché de voir certains investisseurs s’intéresser sérieusement au dossier de reprise de GoDaddy. Le WSJ évoque notamment le fonds d’investissement privé General Atlantic [déjà actionnaire du registrar Network Solutions, NDLR] comme candidat à cette acquisition, mais ce dernier n’a pas souhaité faire de commentaires.

Une chose est sûre, les raisons de ce revirement soudain vont entraîner des spéculations. Coup de bluff ou Syndrome du “juste pour voir” ?

“Bob Parsons, fondateur et actionnaire unique de GoDaddy, pensait peut-être attirer des acheteurs extérieurs au marché des noms de domaine et de l’hébergement en mettant son joyau en vente” explique Rémy Sahuc, un spécialiste du marché des noms de domaine qui a publié une contribution blog sur ce dossier.

Dans un entretien avec ITespresso.fr, il ajoute que “la rumeur voulait mettre sur les rangs des acteurs comme Google, Cisco ou Apple (sic!). Voyant que les enchères attiraient essentiellement des fonds privés déjà actionnaires de concurrents de GoDaddy (Network Solutions), peut-être que Bob Parsons a réalisé qu’il valait mieux se raviser que de s’offrir à l’ennemi.”

Reste à savoir si Bob Parsons résistera longtemps à l’appel des sirènes qui n’ont pas dû manquer de se faire entendre ces dernières années.

“Je lui souhaite d’avoir fait les bons choix stratégiques car l’occasion de vendre ne se représentera peut-être pas de sitôt” , conclut Rémy Sahuc.

Source: The Inquirer