Pour rappel, le projet dotVinum propose de créer l’identité du vin sur Internet en autorisant la commercialisation des noms de domaine du type www.marque-abc.VIN (.wine et .vino) au lieu des traditionnels www.marque-abc.FR, .COM et autres extensions internet…
Un projet culturel français vous dites ?
Pas si le dossier de candidature est déposé par un autre pays – les Etats-Unis par exemple ou l’Australie – dans quel cas… la culture française du vin la communauté francophone du vin devra solliciter l’enregistrement de ses noms de domaine à un pays étranger.
Et il s’agit bien de sollicitation car pour enregistrer un nom de domaine, il faut être éligible et remplir les conditions d’enregistrement du nom de domaine rédigées par le porteur du projet.
Imaginons que les vins de pays, les AOC, les cépages et autres appellations ne bénéficient pas d’une protection suffisante dans les conditions d’enregistrement des noms de domaine .VIN .WINE et .VINO ? Imaginons que les autres termes français du vin puissent être enregistrés n’importe où et par n’importe qui ? Le nom de domaine «beaujolais.vin» pourrait tout à fait pointer vers un site Internet écrit en anglais et qui présente un Cabernet-Sauvignon australien.
Qui pourra prétendre à un nom de domaine tel que merlot.vin, bordeaux.vino ou encore chardonnay.wine : sur la base de quel droit antérieur pourra t-on revendiquer son nom de domaine ?
Une seule structure recevra l’autorisation de commercialiser ces noms de domaine et devra pour cela déposer un dossier de candidature à l’ICANN pour chaque extension de nom de domaine. «Etre le seul» à recevoir cette accréditation signifie aussi «pas de concurrence» et à un niveau «international» : un argument important de ce projet.
«Culture du vin», «Histoire» et «Droit» sont autant de thèmes qui sont impactés par ce projet, faisons en sorte que celui-ci voit le jour en France et reste entre nos mains.
Auteur: Jean Guillon
Source: BlogDotVinum