Les tendances se suivent aussi via le marché de la vente d’adresses web. Au programme cette année : technologies vertes et géolocalisation.
Analystes, fournisseurs, associations : tous ont profité de la fin de l’année 2007 ou de ce début d’année pour dresser un tableau des technologies en vogue à plus ou moins long terme. L’Atelier, que ce soit en Asie, Europe, ou aux USA n’était pas le dernier – et continuera – à jouer à l’Oracle. Il existe une autre piste pour suivre les tendances, bien connue des sites spécialisés comme Namebaynews.com, qui s’est rappelée à moi ces derniers jours : la vente d’adresses web. Exemple en URL. Ainsi, beaucoup annoncent que le World Wide Web va bientôt être remplacé. Soit par le GGG (Giant Global Graph) de Tim Berners Lee – concept cher à Dominique Piotet de L’Atelier Noth America et à Francis Pisani.
Le web local détrône l’Internet global
Autre remplaçant, le Local Web, cher à Gartner. C’est dans cette dernière vente que s’inscrit « l’entrepreneur » Sai Pola. Il vient de mettre en vente pas moins de 800 sites destinés aux organismes de prêts : NewYorkLoans.com, FloridaLoans.com, TexasLoans.com, SeattleLoans.com, AtlantaLoans.com. Chaque Uniform Resource Locator étant mise en vente au prix de 4 000 dollars. Autre prédiction – qui se réalise déjà : l’essor du Green IT. Pas étonnant que l’heureux possesseur de green.co.uk ait choisi le début de l’année 2008 pour le mettre en vente via Sedo. Monsieur Green. Non, il ne s’agit pas d’un film de Quentin Tarantino. Monsieur Green, donc, avait enregistré son site en 1996, on suppose pour sa promotion personnelle.
150 000 livres pour recycler
Mais la vente pour 150 000 livres sterling (plus de 200 000 euros) de recycle.co.uk en novembre 2007 a du lui donner d’autres idées. Deux autres nouvelles ne m’ont pas apporté de réelle tendance : STANDS4 qui possède un dictionnaire en ligne d’acronymes et d’abréviations – Abbreviations.com – a acquis les noms de domaine Definitions.net et Synonyms.net. Et Neustar vient d’étendre le .biz à des caractères non ASCII (soit IDN pour internationalized domain names). En l’occurrence, cette extension profite aux finlandais, aux hongrois, aux lituaniens, aux lettons, aux polonais et aux portugais. Dans les deux cas, pas de tendance, mais peut-être un paradigme.
Renaud Edouard-Baraud
Responsable éditorial de L’Atelier
L’Atelier, groupe BNP Paribas
Source Atelier.fr