Sur Internet, le Vatican est officiellement « .catholic »

L’Icann, l’autorité en charge de la gestion des noms de domaine sur Internet, a officiellement confié au Conseil pontifical pour les communications sociales la gestion de la nouvelle extension de domaine en « .catholic ». Ce suffixe fait partie des nouvelles extensions qui s’ajoutent progressivement aux actuels « .com » ou « .org » et ont, pour la plupart été proposée par des sociétés commerciales qui souhaitent créer des adresses en « .apple » ou « .youtube ».

Selon l’agence catholique américaine Catholic News Service, le Vatican vient de recevoir la confirmation de l’Icann qu’il contrôle désormais l’attribution des noms de domaine en « .catholic ».

« Nous sommes très heureux que la procédure soit allée à son terme, mais il y a encore beaucoup de travail avant que tout soit opérationnel », a déclaré Mgr Paul Tighe, secrétaire du Conseil pontifical pour les communications sociales, démentant des informations de la presse britannique selon lesquelles les premiers sites en « .catholic » pourraient voir le jour d’ici à la fin du mois d’octobre.

Cyrillique, arabe, chinois

Le Vatican ne prévoit pas en effet de permettre à des individus d’utiliser des noms de domaine en « .catholic », préférant le réserver pour l’instant à « des institutions et des communautés ayant une reconnaissance canonique », comme l’avait expliqué Mgr Tighe en juin 2012.

Selon lui, la gestion de ces noms de domaine par le Vatican permettra « une présence plus cohérente et organisée » de l’Église catholique sur Internet. Il s’agit d’un investissement pour le Vatican puisque, pour chaque dossier déposé auprès de l’Icann, un candidat doit débourser 185 000 $ (150 000 €), auxquels s’ajouteront 25 000 $ de frais annuels.

Or, le Vatican a également candidaté pour la gestion de l’équivalent du « .catholic » dans d’autres graphies comme le cyrillique ou l’arabe, cela étant désormais possible selon les nouvelles normes d’Internet. L’étude de sa demande pour le chinois figure d’ailleurs en première position sur la liste des dossiers prioritaires de l’Icann.

Source: la-croix.com