L’ATI rendra possible la réservation des noms de domaine en langue arabe avec l’extension « .tounes » (écrit en langue arabe) directement auprès des FAIs. Cette étape viendra après la promulgation des textes de lois nécessaires.
L’ICANN a annoncé récemment que la Tunisie -ainsi que 7 autres pays- a achevé la phase d’évaluation technique pour son IDN ccTLD (Internationalized Country Code Top-level domain name) « .tounes » (écrit en langue arabe). La Tunisie veut pouvoir gérer techniquement et d’une façon directe cette extension sur les serveurs racine de l’internet dans le cadre des processus standard de l’ICANN élaborés à cet effet. Une demande a donc été déposée en ce sens auprès de l’ICANN.
Dès que le feu vert lui sera donné, l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) lancera une période de transition (appelée sunrise) pour la réservation des noms de domaine en langue arabe avec l’extension « ». Cette étape viendra après la promulgation des textes de lois nécessaires à la réglementation de cette extension nationale. Il sera de ce fait possible d’avoir un nom de domaine du type directement auprès des FAIs.
Ce chantier sera probablement lancé à partir de mi 2011. En attendant, l’ATI est en plein chantier pour la libéralisation du .tn. Cette extension était il y a quelque temps exclusivement réservée aux institutions publiques. Mais les personnes physiques ou morales pourront prochainement également en disposer.
Mais pour préserver la propriété intellectuelle sur les noms de marque, l’ATI a lancé trois phases de transition appelée sunrise 1,2 et 3. La sunrise 1 donnait la priorité aux détenteurs de nom de domaine en .com.tn pour enregistrer gratuitement le .tn. La sunrise 2 s’est après ouverte sur les entreprises qui veulent enregistrer le nom de leur enseigne en .tn . La phase finale, la sunrise 3, est venue ouvrir les portes de cette extension tunisienne aux sociétés qui souhaitent directement enregistrer un nom de domaine en .tn portant le même nom que leurs produits.
Le but de la réforme du .tn est d’alléger les procédures administratives actuelles. Ainsi, l’inscription au registre de commerce ne sera plus nécessaire pour l’acquisition d’un nom de domaine avec l’extension nationale. L’ATI laissera donc le champ libre aux FAIs sur les épineuses questions tarifaires. En clair chaque bureau d’enregistrement pourra fixer ses propres prix.
Source: Tekiano.com