Nom de domaine en « *.fr » : qui peut choisir quoi ?

Tout comme la (quasi) totalité des sociétés et entreprises qui possèdent une boîte aux lettres électronique – voire leur propre site internet -, les particuliers sont de plus en plus souvent amenés à utiliser un e-mail au quotidien. Un e-mail presque tout le temps lié à leur fournisseur d’accès sous un format traditionnel (par exemple « prénom.nom@orange.fr »), mais pas obligatoirement. Il faut savoir en effet que chacun est libre de devenir titulaire d’un nom de domaine en extension « .fr » et ce quel que soit son patronyme ! En théorie, Monsieur Dupond d’Épinal a la possibilité de déposer « dupond.fr » et même « durand.fr « – si celui-ci n’est pas déjà réservé ou protégé – en s’adressant à un bureau d’enregistrement affilié à l’Afnic (l’Association française pour le nommage internet en coopération).

On ne lui demandera aucun justificatif quant au choix de ce nom précis et c’est seulement en cas de litige que l’entité faisait foi statuera sur la légitimité de l’attribution. Mais en pratique, les demandes de particuliers pour l’obtention d’un nom personnel sont extrêmement rares…

« C’est simple on n’en a pas, explique Jean-Maurice Colin, gérant « d’Eureka ! » à Saint-Dié, un des quatre bureaux d’enregistrement vosgiens référencés à l’Afnic.  » Cela est probablement dû à une certaine méconnaissance en ce domaine et les particuliers, hormis les artistes peut-être qui ont besoin de protéger leur nom, ne voient pas vraiment l’intérêt de posséder leur propre nom de domaine. » Quelques Vosgiens s’y sont pourtant employés. C’est le cas du député de la troisième circonscription qui est titulaire de « vansson.fr » (mais qui communique paradoxalement en utilisant « f.vannson@wanadoo.fr »…), de quelques professionnels prévenants (voir notre encadré « l’avis du spécialiste » à ce sujet) ou encore de plusieurs élus à l’image du Conseiller général du canton de Bulgnéville qui utilise volontiers « luc@gerecke.fr » comme adresse de messagerie.

 » J’utilise cette adresse de messagerie depuis juin 2006, confie le dernier nommé. Je trouve qu’en terme de communication, c’est clair, c’est direct et ça simplifie les choses. Même si, au départ, il y avait parfois certaines incompréhensions car ce n’est pas courant. » Pas courant certes, mais réellement à la portée de tous et pour une somme très modique (comptez en moyenne une vingtaine d’euros par an).

source VosgesMatin.fr

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