L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle tire la sonnette d’alarme. Le cybersquattage prend une ampleur inquiétante.
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a organisé, fin mars, une conférence de presse sur le « cybersquattage ». Pour rappel, le cybersquattage est le fait d’utiliser un nom de domaine qui exploite un nom, une marque. Les buts sont multiples: parasitage afin de s’octoyer des visiteurs et donc de la publicité, revente aux plus offrants, …
L’OMPI a indiqué avoir reçu 18% de plaintes supplémentaire en 2007, faisant passer la barre des 2.000 actions judiciaires à l’encontre des cybersquatteurs. En 2006, 1.824 cas avaient été recensés. Un an après, l’OMPI a du gérer 2.156 plaintes « Cette hausse confirme que le cybersquattage reste un problème important pour les titulaires de droits », indiquait Francis Gurry, vice-directeur général de l’OMPI.
L’année dernière, les cas portaient aussi bien sur le nom de médicaments, de l’Airbus A380, les noms de voitures, Marlene Dietrich, les Simpson, le groupe rock Police ou encore les réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace. Depuis l’an 2000, l’OMPI a traité plus de 12.000 plaintes.
Comme nous le faisais remarquer très judicieusement Cédric du site cedricmanara, l’OMPI oublie un petit détail, de taille. Au 1er janvier 2000, le web comptait 10 millions de sites web en .com. Sept ans plus tard, 81.000.000 de .com. On se rend très vite compte qu’en fait c’est plutôt la baisse des plaintes qui est en hausse au prorata du nombre de .com, par exemple.
source Zataz.com