Le président d’Icann a estimé que le nouveau gTLD (gestionnaire des noms de domaine) permettra de faire fonctionner et exploiter en toute sécurité les noms de domaine contre les abus. Rod Beckstrom intervenait au premier jour de la 42ème réunion d’Icann.
Le président d’Icann, Rod Beckstrom, et le président de son Conseil d’administration, Dr Stephen Crocker, ont animé, lundi, un point de presse, au premier jour de la 42ème réunion de cette instance qui intervient dans la gouvernance d’internet. Selon Rod Beckstrom, l’un des principaux enjeux de la gouvernance sera la fiabilité, la sécurité aux fins d’éviter toute forme d’interférence, de confusion, d’abus entre les différents noms de domaine.
« Notre mission n’est pas de faire du commerce, mais plutôt de participer à une plus grande accessibilité tout en protégeant la propriété publique et privée des noms de domaine », a affirmé le président d’Icann. C’est dans cette dynamique qu’intervient la mise sur pied du gTLD (en anglais generic top-level domain, abrégé gTLD, est un domaine qui est au sommet de la hiérarchie des domaines). Cette option marque une étape importante dans l’évolution des noms de domaines sur internet. Ainsi, c’est à Singapour que le Conseil d’administration de l’Icann (Internet corporation for assigned names and numbers — organisme chargé d’allouer les noms de domaines sur internet) a officiellement engagé son programme d’élargissement des gTLD (Generic top level domain). C’était lors de la 41ème réunion de l’Icann.
Ce programme ambitieux a pour principal objectif d’émanciper le «point» en permettant d’y accoler ce que l’on veut (noms de société, de ville, de province…) y compris des noms de domaines composés de caractères non latins, dans la continuité de l’ouverture engagée lors d’une session, en 2007.
La période prévue pour la mise en œuvre de ce projet cours d’ici à fin 2012, avec de nouvelles extensions telles que « .Africa », « .Afrique », « .Afrikia » et aussi l’utilisation du « .Africa » par toutes autres langues sur la liste des noms réservés en vue de profiter du niveau de protection légale spéciale, lesquelles seront gérées et exploitées par une structure identifiée et négociée par l’Union africaine.
Les candidats intéressés par un nom de domaine sur mesure devront se faire connaître entre janvier et avril 2012, et disposer tout de même d’une certaine aisance; compter 185.000 $ de frais de dossier et 25.000 $ d’inscription annuelle. Par ailleurs, annonce Rod Beckstrom, 20 millions $ pour soutenir des porteurs de projet. Le président d’Icann a exprimé le besoin de main d’œuvre et d’étendre le réseau de son organisation au-delà des 150 personnes qui la compose. Dans la même lancée, il est retenu d’organiser les prochaines réunions d’Icann en Amérique latine, à San José, et au Costa Rica avant la grande réunion prévue en juillet 2013 en Afrique. Pour le moment le pays retenu n’est pas encore connu.
source LeSoleil.sn