Le second marché des noms de domaine en plein essor

Les noms de domaine s’échangent à des prix exorbitants sur le second marché et peuvent atteindre plusieurs millions d’euros. Ils ont une valeur marchande certaine et constituent le premier pas d’une communication corporate efficace.

Les noms de domaines sont cédés à des sommes considérables sur le second marché, à plusieurs dizaines de millions de dollars pour certains.  C’est notamment le cas de sex.com, vendu à 13 000 000 de dollars. Alors que des petits malins s’empressent d’acquérir des noms de domaine représentant par exemple une marque, un produit ou encore une entreprise, les sociétés s’arrachent les cheveux et doivent investir des sommes considérables pour les récupérer. Les internautes sont conscients de leur valeur marchande sur le second marché et n’hésitent pas à faire monter les prix.

Groupon, le spécialiste des achats groupés à l’international, a récemment dû faire face à un conflit qui l’oppose à l’un de ses concurrents australiens, Scoopon, qui refuse de se défaire du nom de domaine groupon.com.au. Une situation gênante pour le groupe qui tente de s’implanter en Australie. Mais ce n’est pas le seul. Les cas se multiplient et se ressemblent.

Une étude Afnic montre à ce titre qu’en 2010, les transactions de noms de domaine sur le marché secondaire se sont accrues de 40%.

Les .fr ont la cote

Voici un aperçu des plus belles transactions en .fr : credit.fr, vendu pour 587 000 euros, lundi.fr pour 50 000 euros, albumphoto.fr pour 28 106 euros, grattage.fr pour 20 000 euros, everest.fr pour 17 500 euros, europoker.fr pour 12 000 euros et traiteurs.fr  pour 10 000 euros.

A l’international ces prix sont démultipliés. Comptez 1 million de dollars pour poker.org, 750 000 dollars pour ingtones.com, 720 000 dollars pour files.com ou encore 510 000 dollars pour jerusalem.com.

D’après l’Afnic, le prix de vente d’un nom de domaine sur le second marché est déterminé par divers facteurs dont la signification du terme, sa longueur, son extension, la langue du vocable ou encore l’adéquation entre langue et extension, pour ne citer qu’eux. Et a priori, les .fr seraient parmi les plus coûteux, si l’on ne considère pas les .com, qui bénéficient de la plus grande popularité.

Source: L’informaticien