L’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’association de nommage Internet, tiendra ce vendredi une réunion à Seoul (en Corée du Sud, l’un des Etats les plus avancés en matière d’Internet) à l’issue de laquelle les membres de l’organisation devraient voter l’ouverture des « Internationalized Domain Name »
(IDN) au niveau des ccTLD (Country Code Top Level Domain), les domaines de haut niveau pour les codes de pays internationalisés (le .fr pour la France, par exemple).
Le processus Fast Track démarrera le 16 novembre prochain à travers l’introduction « d’un nombre limité de noms de domaine » et sera disponible dans tous les pays et territoires où la langue officielle est basée sur des scripts autres que le latin. « Une fois le tout implémenté, il sera alors possible, pour la première fois, qu’un usager obtienne un nom de domaine avec une chaîne de caractères basés sur sa langue maternelle », note l’Icann. Cela concerne environ la moitié des 1,6 milliard d’internautes de la planète. L’apparition des IDN en ligne ne devrait pas avoir lieu avant la mi-2010, le temps de mettre à niveau l’infrastructure technique.
Selon Peter Dengate Thrush, le président du conseil d’administration de l’Icann, « c’est le plus grand changement technique sur Internet depuis son invention il y a 40 ans ».
De nombreux experts en sécurité informatique ont quant à eux estimé que cette démarche était dangereuse, puisque de nombreux problèmes de sécurité subsistent. Et que cette démarche ne fait qu’accroitre le risque des menaces.
source InvestirEnTunisie.info