« Alors que le moment est opportun à la vulgarisation des TIC dans les pays africains, l’extension «.sn» est cédée annuellement à un prix excessif par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays. Enquête.
Au niveau mondial, la gouvernance d’Internet est assurée par l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), qui est une organisation à but non lucratif. Ayant parmi ses attributions la gestion des codes nationaux (ccTLD), l’ICANN délègue le plus souvent l’attribution des noms de domaines à extensions nationales de type ccTLD à une entité nationale appelée registre, qui joue le rôle d’intermédiaire. Au Sénégal, cette tâche est dévolue à la NIC Sénégal (http://www.nic.sn), logée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et dirigée par un enseignemant du Département de génie informatique de l’Ecole supérieure polytechnique (ESP), qui se trouve être également à la tête du chapitre sénégalais d’Internet Society (ISOC-Sénégal). De manière pratique, pour obtenir l’un nom de domaine en «.sn», il faut s’adresser au NIC Sénégal ou à un des intermédiaires qui jouent le rôle de «registrar» en revendant les noms de domaines qu’ils ont réservés auprès de NIC Sénégal. Parmi ces revendeurs, nous pouvons citer Kheweul.com (http://www.kheweul.com/) et Sonatel Multimédia (http://www.orange.sn/). » …