Investir dans des noms de domaine est une activité très lucrative. En ces temps de cours boursiers dans le rouge et de prix de l’immobilier en chute, ce genre d’investissement peut s’avérer une bonne alternative. La semaine dernière, le nom de domaine pizza.com s’est vendu à 1,65 millions d’euros.
(m24) – « Investir dans des noms de domaine est plus lucratif que la Bourse ou l’immobilier » affirme Combell, un fournisseur de services internet. Naturellement, sa vision des choses n’est pas très objective, étant donné qu’il y gagne également en vendant des noms de domaine.
Le plus rare
Mais Combell avance des arguments assez valables. Les noms de domaine étant uniques, ils deviennent de plus en plus rares et leur prix ne fait que monter en cas de revente.
Avant décembre 2000, on ne pouvait enregistrer qu’un seul nom de domaine en Belgique, qui correspondait au nom de l’entreprise. Le fabricant de mobilier Janssens S.A. ne pouvait donc acheter que le nom de domaine janssens.be et pas tabledesalon.be, chaise.be ou meubles.be.
Depuis environ 7 ans, cette possibilité existe en Belgique (cela était déjà possible auparavant aux Pays-Bas). En ce moment, il existe 760.000 noms de domaine .be et 2.800.000 noms de domaine .nl, ce qui laisse en Belgique de nombreuses combinaisons intéressantes.
Ne vous limitez pas à votre propre pays
Ne vous limitez pas à votre propre pays pour le choix de l’extension du nom de domaine. En tant que Belge, vous pouvez parfaitement enregistrer un nom de domaine .nl ou n’importe quelle autre extension. De plus, certaines extensions offrent des possibilités bien intéressantes :
• La République Démocratique du Congo dispose de l’extension .cd. Cela peut s’avérer intéressant si vous travaillez dans le domaine de la musique: pensez à saintnicolas.cd, musique.cd ou oeuvre.cd.
• La petite île Tuvalu possède l’extension .tv. Cela peut être intéressant d’enregistrer des noms de domaine tels que guide.tv, ma.tv ou information.tv.
• L’Italie s’est vu attribuer l’extension .it, ce qui peut intéresser les entreprises actives dans le secteur IT. Un petit problème tout de même: les noms de domaine ne peuvent être enregistrés que par un Italien ou par une filiale de la société en Italie.
• Les extensions génériques telles que .biz, .info, .com, .net, .org, ou .name offrent également de nombreuses possibilités. Pensez à automobile.biz, garage.biz, dupond.name,…
10 euros par nom de domaine
Vous pouvez déjà faire enregistrer un nouveau nom de domaine pour 10 euros chez certains fournisseurs, TVA comprise. Imaginez que vous investissiez 25.000 euros par an, vous auriez alors plus de 2.500 noms de domaine en portefeuille.
Pour des simples noms de domaine bien choisis – ceux que vous devrez sans doute racheter d’un actuel propriétaire – le prix variera entre 500 et 1.500 euros.
Pour des noms de domaine plus demandés, le prix s’envolera à des milliers, voire des dizaines de milliers d’euros. Chez le fournisseur de noms de domaines SEDO, le prix moyen est de 1.500 euros.
Marché libre
Le commerce des noms de domaines n’est autorisé que depuis peu. Lors de la libéralisation en 2000 des noms de domaines .be, il était interdit d’en faire commerce : le propriétaire d’un nom de domaine ne pouvait pas changer pendant toute la durée du contrat. Peu à peu, les fournisseurs se sont rendu compte que le principe de libre marché devait, là aussi, pouvoir s’appliquer. Le commerce des noms de domaines est alors devenu officiellement et légalement permis.
source m24.be