L’extension gratuite .TK fait le bonheur des îles Tokelau

« L’attribution des extensions des noms de domaine aux différents endroits de la planète a souvent été une cagnotte pour les heureux élus. On cite l’exemple typique des îles Tuvalu qui ont hérité du fameux .TV, et dont les fortes spéculations étaient nécessairement prévisibles dans ce monde ultra médiatisé. Le .TK a été attribué lui à l’archipel de Tokelau (10 km² et 1500 habitants). Pour ce micro Etat, la valeur d’un nom de domaine en .TK n’a évidemment pas les mêmes attraits que son confrère des îles Tuvalu. On le sait, l’archipel a trouvé un moyen ingénieux pour rendre attractif cette extension, comme le pointent Domainesinfo.fr et Telegraph.co.uk.

Le pays a décidé depuis bien longtemps de rendre gratuite cette extension, avec la règle du premier arrivé, premier servi. L’expérience avait déjà été menée dans le passé avec les .Info et le .Be, des expériences moyennement heureuses puisque comme le note Domaines.info, ‘ ceux qui prennent des noms gratuits le font presque par « gourmandise », sans associer une réelle valeur à leurs noms. Résultats, ils ne les renouvellent pas ‘.

Afin de limiter ce risque, le site a combiné un créateur d’URL avec un réducteur d’adresse, un peu similaire à TinyURL. On peut créer n’importe quel nom de domaine afin de rediriger vers n’importe quel site de son choix. Par exemple, une annonce en ligne, un blog, etc. Seule contrepartie : l’archipel affiche un petit bandeau de pub en haut de la page afin de faire fructifier cette offre. L’enregistrement et la redirection seront conservés sans limites de temps, dès lors qu’au moins 25 personnes rendent visite au site dans les 90 jours (désolé PcINpact.tk a été enregistré).

Ce sont les résultats qui sont intéressants : grâce à ses noms de domaine, ce petit pays de quelques kilomètres carré a enregistré plus de 1,6 million de noms de domaines en .TK avec 10 000 sites enregistrés chaque jour. Ce commerce un peu particulier représente aujourd’hui 10 % du produit intérieur brut. Connexion satellite et ordinateurs mis à disposition des contribuables dessinent aujourd’hui une carte postale quelque peu différente de ce qu’on peut imaginer d’un archipel du fin fond du Pacifique. »

Source PCInpact

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