L’Internet des objets s’inspire de l’Internet des humains

Le gestionnaire des noms de domaines en .fr va apporter son soutien technique à la mise en place de l’infrastructure nécessaire à la naissance de l’Internet des objets.

Internet of things, intelligence ambiante. Tout cela est bien joli, mais encore faut-il qu’il y ait une infrastructure informatique en place. C’est bien là le but de l’association entre l’Afnic et GS1 france. L’Association française pour le nommage Internet en coopération est le registrar des .fr. Quant à GS1, c’est un organisme spécialisé dans les standards et des solutions facilitant l’échange de biens de consommation. Le rapport ? L’Afnic est très au fait des DNS (Domain Name System) et GS1 France de l’ONS (Object Naming Service). Le DNS permet de faire le lien entre l’adresse IP des serveurs web de L’Atelier et le nom de domaine atelier.fr. Quant à l’ONS, il améliore le DNS pour qu’on puisse faire le lien entre le code électronique d’un produit et le produit en lui-même.

Les produits sont prêts

Le code électronique (EPC) étant inscrit sur des étiquettes à identification par radiofréquence, ou RFID. Tout cela peut servir d’un côté à suivre un produit dans l’ensemble de la chaîne logistique, de la fabrication à la livraison chez le consommateur. Mais cela peut également s’avérer utile dans le cadre de l’Internet des objets. Internet des objets qui correspond à la mise « en ligne » de l’ensemble des objets de son quotidien. Cela tombe bien, puisque les premiers systèmes grand public pour étiqueter électroniquement vont sortir ce mois ci, que ce soit via Alcatel ou via Violet. « Notre perception, et celle de GS1, est qu’il y a une forte convergence entre les problématiques d’architecture technique de DNS et celles de l’ONS, explique à L’Atelier Loïc Damilaville, adjoint au directeur général.

Faire évoluer selon les besoins européens

A terme notre monde va rencontrer celui des identifiants et des codes à barres« . Pour autant, aucun des deux acteurs n’a encore une vision claire de ce que cette rencontre pourra donner. Quoi qu’il en soit, les deux organismes se focaliseront sur l’évolution de la racine européenne de l’ONS. Car, contrairement aux noms de domaine, le nommage des objets connectés n’est pas encore dépendant du bon vouloir du département du commerce américain. Le but est donc de pouvoir influer sur la construction du système – qui date de 2004 -, afin qu’il reflète les besoins de toutes les nations. Ce que résume Loïc Damiville par : « tant que métal pas refroidit, autant le modeler« . A noter que pour chauffer le métal aura lieu lundi et mardi prochain une conférence européenne sur l’Internet des objets, à Nice.

auteur : Renaud Edouard-Baraud, L’Atelier BNP Paribas
source : Atelier.fr

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